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lundi 27 septembre 2010

Rien à l'horizon...


Rien à l'horizon du visa, et j'accumule les moments d'attente frustrante qui alternent avec ceux de désespoir profond. Non pas que cela justifie une complaisance dans la déprime, mais parfois il est réellement très dur de ne pas savoir quand je vais partir. Lewisburg, Pennsylvanie centrale : promis, j'arrive bientôt. Même s'il y a de bons moments -les vacances en Espagne, ou encore les instants partagés en famille-, l'inquiétude grandit à mesure que les semaines passent. Vais-je rater Thanksgiving cette année ? Vais-je aller fêter ce super mariage à la mode de la Nouvelle-Orléans ? Vais-je rester ici pour Noël ? Peut-on rancir de désespoir ? (ou même moisir en restant ici ?)
Je n'ai malheureusement de réponse à aucune de ces questions, et je suis sans cesse taraudée par l'impatience. Aujourd'hui un petit garçon en soutien scolaire m'a dit que "l'anglais c'est de la merde, ils sont tous cons ces anglais, d'ailleurs moi je préfèrerais apprendre l'espagnol car j'aime bien le Real Madrid". Ben me v'là bien avancée avec ça : je suis mariée avec un con et je parle (ou j'essaie de parler) une langue de merde. Et dire que j'étais si fière de parler un peu mieux la langue de Shakespeare et d'Hemingway. Mieux vaut en rire, et ça au moins ça ne me fait pas pleurer.

lundi 20 septembre 2010

Impatience grandissante !

Rien de neuf. Ou plutôt si, la nouveauté est une impatience qui grandit de jour en jour. L'attente est looooongue et interminable. Pourquoi est-ce si long ? Pourquoi les américains, qui pourtant vivent dans un pays où les choses sont moins bordéliques que la France, prévoient-ils des délais si longs pour l'obtention d'un visa ? Serait-ce possible qu'enfin l'on ait des nouvelles ? Parfois j'ai juste envie que tout se débloque et que finalement je puisse prévoir mon départ, que j'achète mon billet d'avion, et que je sois aux côtés de mon homme (qui commence actuellement une nouvelles vie sans moi). Et si on perdait l'habitude de vivre ensemble ? Si l'on était plus capable de se réhabituer l'un à l'autre ? Je sais que je me pose trop de questions, mais l'impatience est à la mesure de ma prise de tête actuelle. Heureusement il y a l'aide en devoirs en ZEP qui m'occupent pas mal. Le bénévolat est la meilleure alternative à l'acceptation d'un contrat qui ne me permettrait pas de partir en temps voulu. Il y a aussi un petit voyage en Espagne prévu à partir de demain, qui devrait sans doute me changer les idées et m'aérer l'esprit. Je veux partir !!!!

jeudi 2 septembre 2010

Quelques infos


J'ai reçu hier quelques infos de l'avocat que Logan a consulté pour nous en ce qui concerne l'immigration. Il a précisé que maintenant, après le dépôt des deux visa (K3 et I130) il n'y a plus rien à faire sinon attendre. Attendre, encore et toujours, est le maître mot à partir de maintenant. On dit bien que "Patience et longueur de temps font mieux que force ni que rage", et c'est certainement le cas. J'entre en fait dans une période où je supporte mieux cette attente. Certes j'attends plus que tout mon départ, mais j'essaie aussi de m'occuper le plus possible d'ici là. Et puis, internet me fournit toujours plus d'informations sur la profession d'orthophoniste aux Usa, sur la procédure de visa, et sur la vie des expatriés français là-bas. Internet qui est quand même l'une des meilleures inventions récentes...communiquer, envoyer et recevoir des mails, s'informer...je ne fais que ça !!! L'avocat a précisé et confirmé que je ne PEUX pas partir lorsque je suis en attente de visa, que je renonce implicitement à mon droit de touriste lorsque je postule. Du coup, je ne peux même pas dire "et si je faisais un aller-retour de deux ou trois semaines pour voir mon homme ?" Non non, je risquerais non seulement d'être refoulée à la frontière, mais aussi de foutre en l'air la procédure de visa en cours, et de prolonger encore mon séjour ici. Quelle bonne blague, n'avoir pas le droit d'être avec son mari pour cause de lois d'immigration de merde...