© Elise Connors 2019. All Rights Reserved Worldwide.

Droits d'auteur : L'intégralité de ce blog est la propriété de son auteure. Toute reproduction, partielle ou totale, ne peut se faire sans son accord écrit préalable. Le délit de plagiat ou contrefaçon expose à trois ans d'emprisonnement et 300 000 euros d'amende (article L335-2 du code de la propriété intellectuelle)

lundi 23 janvier 2012

Etudier aux Etats-Unis



Pour quiconque ayant connu le système universitaire français et ses amphithéâtres bondés, ses facs aux murs décrépits et ses locaux (souvent) délabrés, débarquer dans une université américaine peut être un véritable choc culturel. Les moyens financiers liés à l'éducation supérieure ne sont pas comparables...et les frais d'inscription non plus. Ancienne étudiante boursière sur critères sociaux, j'ai eu l'habitude de payer la modique somme de 4 euros et 57 centimes pour étudier. Ici, pour une année de master, les frais varient entre dix et cinquante mille dollars, en dépendant bien sûr de la spécialité choisie et de l'université concernée. Les facs publiques tendent à être mois onéreuses, mais sont aussi (parfois) moins réputées.
Je suis inscrite à l'Université publique de Bloomsburg, en Pennsylvanie, en tant que non-degree student (qui signifie ni plus ni moins que je peux suivre un certain nombre de cours et de credits cette année, sans être officiellement en master). C'est là que les choses se compliquent : il me faut postuler et être admise officiellement pour poursuivre mes études, lesquelles sont indispensables pour pouvoir exercer comme orthophoniste. C'est pourquoi j'ai, depuis plusieurs mois, réuni les papiers administratifs nécessaires pour m'inscrire en master. Des lettres de recommandation à l'examen du GRE (voir article sur le sujet), je me suis pliée à l'exigence du système et ai envoyé mon dossier complet cette semaine. Il ne me reste plus qu'à patienter jusqu'au résultat officiel des admissions. Plus de trois cents dossiers sont reçus chaque année, pour 28 places. Inutile de dire que je garde les doigts croisés ! Après tout, Dostoïevski a dit un jour que "vivre sans espoir, c'est cesser de vivre".