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lundi 25 août 2014

Etudiante, again and again.

Levée aux aurores pour cause d'un vicieux décalage horaire, je m'apprête à entamer ma dernière année d'études. Il me semble avoir déjà eu cette pensée en 2009, lorsque, la bouche en coeur, je rentrais en dernière année d'orthophonie à Lyon. Et j'avais tort : cette année scolaire ne fut certainement pas la dernière, puisque j'en suis aujourd'hui réduite à user les bancs de l'université, again and again. Un an de plus, comprenant un very last semestre de cours (ouf !) et un autre semestre d'externat. J'ignore encore où je serai pour cet externship, je croise les doigts pour que ce lieu de stage soit proche et intéressant. J'ai déposé en Janvier dernier deux voeux d'affectation, pour l'instant restés sans réponse. Bien que passablement blasée à l'idée d'une nouvelle année scolaire, promettant de longues heures à la bibliothèque, au voice lab, et dans des salles de cours, je repars fraîche et reposée après deux semaines de vacances en France. Le séjour est passé très vite, trop vite, mais m'a permis de voir beaucoup de membres de ma famille et de faire mon "tour de France" version express. Entre les joies de la capitale et le calme de la campagne ardéchoise, c'est dans mon cher Jura que mes valises ont été posées la plupart du temps. Pour l'heure, je repars à l'Université pour quelques réunions de rentrée, puis un pot d'accueil des nouveaux étudiants de première année (on va m'affubler d'une petite "filleule" parmi les nouveaux arrivants, de la même façon que j'ai eu, moi-même l'an passé, une "marraine"). Je vais donc endosser le rôle de mentor, qui n'est pas forcément facile mais qui incite à réfléchir à sa propre pratique et à encourager la nouvelle jeunesse débutante. Car cette étudiante me suivra presque partout à compter du mois d'Octobre, dans mes clinics, à l'école, et elle deviendra (sans doute) ma meilleure alliée contre les aléas et les affres universitaires à venir. Restons positifs : Yes, we can.

dimanche 10 août 2014

Good morning Germany


Partie de Lewisburg hier matin, je suis maintenant à l'aéroport de Frankfort où j'attends mon vol pour Genève. Une nuit blanche, quelques bouchons pour aller à Newark, six heures à poireauter, deux trois courbatures d'être restée assise longtemps, un estomac plutôt nauséeux après deux repas pris sur United, et une impatience qui grandit de minute en minute. La France, ça se mérite. Plus d'un an sans rentrer, finalement c'est surtout long vers la fin. Il m'est difficile d'imaginer que la France n'est plus vraiment "chez moi", même si quand j'en parle en Pennsylvanie j'utilise souvent le mot "home". I'm coming home. I'm flying home. Reste qu'il m'aura fallu traverser deux autres pays d'Europe avant de parvenir à bon port. Ces satanés connexion flights rendent les voyages sacrément plus longs, et plus fatigants. Reste aussi à savoir si ma valise enregistrée à New York hier midi va arriver jusqu'à Genève sans encombres. Dans le pire des cas, si elle est perdue, je vais devoir faire beaucoup (énormément/vachement/sacrément) de shopping pour remplacer mes affaires perdues, et ça serait vraiment très très dommage (notons l'ironie de cette dernière déclaration). Par contre, j'en connais certains qui seraient vraiment déçus que les 4 kilos de surprises américaines n'arrivaient jamais jusqu'au Jura. Alors croisons les doigts...et verdict dans deux heures. 

vendredi 1 août 2014

France, J-7


Une semaine. Une toute petite semaine avant de revenir dans mon cher Jura. Une semaine de plus à patienter, à passer encore et toujours des examens, à recruter toujours plus de participants pour mon projet de recherche, et surtout.... à faire ma valise. Pas de répit cependant, les derniers jours sont très busy, mais les vacances approchent ! Au programme, un petit séjour à Paris, une petite escapade en Ardèche, et quelques jours en Franche-Comté. J'ai déjà commencé une liste de choses que je dois absolument faire : manger un vrai mille-feuille recouvert de son glaçage au sucre noir et blanc (que Logan appelle le mille-feuille avec son gooey top), aller me prendre un goûter chez Pelen (qui inclurait bien-sûr un écureuil), dévaliser la biscuiterie Billiotte, faire une randonnée dans le haut-Jura, me baigner dans le lac de Vouglans, faire du shopping à Paris, manger les courgettes farcies de mon père et le lapin aux pruneaux de ma mère, râler dans les bouchons du mois d'Août sur l'autoroute, souffler avec mon neveu ses quatre bougies, faire des pâtisseries avec ma petite soeur, faire "le tour de Villeneuve", me plaindre que rien ne marche en France et que les magasins n'ouvrent ni le dimanche ni la nuit, manger une vraie crème brûlée, déguster un vrai sandwich jambon-beurre-baguette, acheter tout ce qui me manque aux Etats-Unis, faire un repas de famille où on prend l'apéro à midi et le dessert à dix-huit heures, jouer de mon Gaveau, et surtout, ne pas potasser mes cours et  ne pas parler de patients/recherche/cours/orthophonie pendant au moins deux semaines. Car l'automne sera encore plus un challenge que tous les autres semestres. Je commencerai un nouveau placement dans une école primaire, j'aurai de nouveaux patients à la clinique, je devrai présenter à une conférence nationale en Floride, je devrai passer mes deux praxis, et je devrai soutenir mon mémoire. Mais pour l'heure... essayons de faire une valise qui ne dépasse pas la limite de poids autorisé ! (Mission : absolument impossible).