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mercredi 30 novembre 2016

Thanksgiving, mort de Fidel, méchants microbes, et petit aperçu de la semaine écoulée

J'avais bien l'intention de poster un petit article sur ce blog pour Thanksgiving, et puis, for some reason, je n'en n'ai pas trouvé le temps. Jeudi dernier, donc, nous avons réunis des amis autour d'une énorme dinde de 14 livres (environ 6.5 kilos), et de ses nombreux accompagnements tous aussi délicieux que bourratifs. Logan avait acheté la plus petite bête qu'il puisse trouver, histoire de ne pas monopoliser le four pendant une dizaine d'heures, et de pouvoir cuire les (nombreux) desserts à temps. Nous avons eu recours à un cooking bag, un genre de gros sac en silicone qui permet de réduire le temps de cuisson et de laisser la viande tendre et pas totalement desséchée. Enfourné à dix heures du matin (pour un diner prévu, après l'apéro, vers dix-sept heures), ledit bestiau apparaissait cuit vers midi et demi. Sauf que, ce n'est pas mon oeil (parfois avisé) de cuisinière qui en précisait l'état, mais le thermomètre à viande, outil de nouvel génération que je n'aime pas spécialement utiliser. Du coup, catastrophe, la dinde est ressortie du four fissa, tandis que je mets la table et que les derniers préparatifs sont enclenchés. Une heure avant de diner, on remet la bébête au four, histoire de la faire dorer, et là... nous nous rendons compte que la satané bestiole n'est pas assez cuite. S'en suit un diner délicieux, bourratif, mais tardif... bref, un véritable Thanksgiving. Samedi matin, nous avons appris via les médias la mort du vieux Fidel Castro. Ici, les scènes de liesse ont eu lieu dès le vendredi soir. Les voitures des cubains de Miami (34% de la population locale d'après google) se sont parées de drapeaux de Cuba, et les médias n'ont fait que parler de ça. Devant Versailles, le restaurant cubain le plus célèbre de Calle Ocho, les camions des équipes de télévisions devaient jouer des coudes pour se frayer un chemin. Pendant ce temps, Amaury se remettait doucement de son premier vrai virus, bien méchant (la fièvre est quand même montée jusqu'à 41° celcius...), le temps de commencer à se mettre debout tout seul, en toutes circonstances, et à essayer de chuter le plus dangereusement possible. Alors, tandis que le rythme de boulot infernal a repris après quelques jours de break, je garde un oeil sur lui en espérant qu'il ne s'éborgne pas en faisant ses acrobaties quotidiennes...

mercredi 9 novembre 2016

Une triste journée dans l'histoire des Etats-Unis


Donald Trump vient d'être élu 45ème président des Etats-Unis. Ici, c'est le choc, la stupéfaction. Qui aurait crû que cet énergumène, sexiste, raciste, et relativement peu enclin à la diplomatie, fût choisi comme président ? A la colère se mêle l'incompréhension. Comment des sondages peuvent-ils se tromper à ce point ? Comment la moitié d'une nation peut-elle juger qu'un amateur soit capable de gérer l'une des plus grandes puissances mondiales ? Je n'ai pas de mots pour exprimer ma déception. Je parle rarement de politique sur mon blog, mais je me dois de partager mon dégoût aujourd'hui. J'ai peur pour la paix mondiale. J'ai peur que cet horrible individu ne soit en charge de l'arme nucléaire. J'ai peur pour les avancés sociales érigées sous l'ère d'Obama. J'ai peur que ce pays qui avait fait tellement de progrès pour la prise en compte des minorités ne régresse significativement. J'ai peur en pensant que Trump puisse négocier des traités de paix avec des pays en guerre. J'ai peur de ce qui pourrait arriver à mes concitoyens moins fortunés. J'ai peur, et je pense que cette peur ne disparaitra pas au cours des quatre années à venir. Il va falloir garder nos yeux ouverts pour préserver la démocratie. Car avec un congrès et une chambre des représentants qui viennent de basculer tous deux dans le camp républicain, Donald a plus ou moins les pouvoirs absolus.